Qu’est-ce qui fait chanter votre cœur ? Qu’est-ce qui vous fait sourire ? Rappelez-vous la dernière fois que vous avez remarqué que vous étiez heureux ? Êtes-vous heureux ? Qu’est-ce qu’être heureux ? Est-ce lié à l’euphorie, l’extase, le contentement, le calme, la paix, la légèreté ?

En réfléchissant récemment à ces questions avec un ami, je me suis rappelé à quel point être heureux peut être compliqué, même dans un monde où la plupart d’entre nous ont plus qu’assez de raisons de l’être. À 18 ans, j’ai commencé à chercher à comprendre le bonheur, et, oui, je peux vous dire avec une grande assurance que la recherche du bonheur m’a valu quelques ennuis !

Sans aucun doute, vous pouvez vous reconnaître dans le fait de rechercher le bonheur dans des endroits évidents comme les prochaines vacances, le prochain salaire, le prochain emploi, la prochaine expédition de magasinage, la prochaine aventure, ou la prochaine compétition, une activité physique, un jeu de société, ou un jeu de tête … ou les relations (un de mes thèmes favoris pendant des années), ou peut-être la prochaine amélioration corporelle souhaitée. Combien de fois nous tournons-nous vers l’extérieur pour trouver du plaisir, de l’épanouissement ou de la satisfaction ?

Ne vous trompez pas, les choses, les personnes et les lieux nous apportent certainement du bonheur. Pourtant, les humains sont très sournois et ingénieux lorsqu’il s’agit de jouer à cache-cache avec le bonheur. Ce que je peux dire avec certitude qu’au fil des années, j’ai vu au-delà des illusions et j’ai commencé à chercher dans un endroit plus obscur : à l’intérieur. Et quel voyage cela a été ! !!

Observer mes pensées était assez effrayant au début. J’ai souvent entendu des choses que je n’aurais jamais osé dire à quelqu’un d’autre. Comme nous pouvons être follement critiques ; d’où vient ce genre de choses ? Peu importe où, il suffit de le remarquer car c’est le point de départ du changement. Bien sûr, parfois nous voulons rester malheureux ; cela a aussi un avantage.

Et il se trouve que nous en avons tous un ! Imaginez être un esprit, disons… un ange, avec des avantages cool et, selon toute vraisemblance, beaucoup moins de souffrance, ou pas du tout, mais attendez. Attendez une minute ! Nous n’aurions pas de corps ! Plus de soufflés au chocolat, plus de crème brûlée, plus de caramel (oui, je suis gourmande), plus de flânerie au bord du lac, plus de sieste dans un hamac, plus d’odeur des premières fleurs du printemps. Notre corps est incroyable ! Pourtant, nous nous déplaçons la plupart du temps en ignorant notre corps. Dieu seul sait que j’ai utilisé le mien principalement pour transporter ma précieuse tête pensante, créative et capable de résoudre des problèmes pendant des années !

Grâce au yoga, au Chigong et au Tai Chi, une variété d’exercices permet d’étirer les corps physique, énergétique et spirituel. L’un des premiers principes est que là où va l’esprit, l’énergie suit et conduit en fait au résultat de votre réalité physique. Cela nous rappelle qu’il faut faire attention à ce que nous pensons, car il y a une influence directe sur notre vie et sur celle des autres. L’exploitation de cette énergie accélère la manifestation de la vie que nous envisageons pour nous-mêmes.

Notre cerveau est-il dans un état de culpabilité, d’évitement, d’auto-accusation et de désir de contrôle ? Ou est-il rempli de sollicitude, d’amour, de rêves, d’humour et de gratitude ? Aussi évident qu’il soit de voir que l’un mène à une vie harmonieuse et l’autre à la destruction, l’attention, la patience et la persévérance sont une quête permanente. Heureusement, un jour vient où vous remarquez que vos réactions sont moins basées sur la peur et plus sur l’amour bienveillant.

Gratitude : Le court métrage de Louie Schwartzberg (6:22 min.) est merveilleusement édifiant. Laissez ses images et ses pensées magnifiques imprégner votre esprit et charger votre journée.

En tant qu’animaux sociaux, les relations intimes et la communauté sont certainement la clé de notre bonheur, mais en fin de compte, nous sommes les seuls à contrôler ce que nous nous disons, comment nous nous traitons. Devenir ami avec soi-même n’est pas une sinécure ou une promenade tranquille, mais si l’on considère qu’il s’agit de la seule constante sur laquelle nous pouvons absolument compter, l’exploration en vaut la peine.

Première publication dans le magazine Tone, 2018

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